La rue Notre-Dame en direction de la rue Terarken

"La rue Notre-Dame formait le troisième escalier des Juifs entre la Montagne de la Cour et la rue Terarken, plus précisément au croisement de cette dernière avec la rue des Douze Apôtres et la rue des Sols. Jusqu’au milieu du XVII^e siècle, on l’appelait la rue des Juifs.

Un peu plus large que ses deux pendants, elle présentait  en 1894 le même type de façades moulurées de style néoclassique enduites de blanc, rehaussées de certains éléments architecturaux plus anciens. Une simple grille de fer forgé placée au-dessus de l’escalier devait éviter les accidents de véhicules tirés par des chevaux. De nombreux ouvriers, employés ainsi que quelques indépendants habitaient ici. Parmi ces derniers, de nombreux professionnels de l’habillement : corsetière, plisseuse, tailleur et tailleuse, modiste, fourreur, plusieurs cordonniers. Au n°7 habitait un ramoneur juré, qui travaillait pour la Cour, comme nous l’apprend son enseigne : Jean De Brae / Fils / Ramoneur Juré / De La Cour /Et de la Maison / De S M L’Impératrice / Charlotte. Le personnage que Carabain représente sur le perron n’est pas un ramoneur mais un menuisier, une scie et un marteau à la main.

La perspective depuis la partie supérieure de la rue, montre le quartier qui allait être démoli lors du creusement de la jonction Nord-Midi. On reconnaît la tour de la chapelle Salazar au coin de la rue des Sols et des Douze Apôtres." (1)