Emplacement

Maison du Roi, Réserves

Datation

1897

Type d'objet

Ensemble

59 aquarelles de Bruxelles par Carabain

Le bassin du Commerce

La Place du Grand Sablon et la fontaine

L’impasse Saint-Jacques

Le premier couloir latéral de l’impasse Saint-Jacques

La rue du Chien Marin

La rue des Minimes près de l’ancien hôpital militaire

L’église Notre-Dame de Bon-Secours depuis la rue des Grands Carmes

L’angle de la rue Notre-Dame du Sommeil et de la rue Vandenbranden

La rue d'Isabelle

La rue Villa-Hermosa

L'impasse de l'Arc-en-ciel

La deuxième entrée de l’impasse de l’Ormeau

L'entrée de l'impasse de l'Ormeau

L'intérieur de l'impasse de l'Ormeau

La rue Ravenstein, vers la rue Montagne de la Cour

L'impasse Saint-Roch

L'impasse Saint-Roch

La rue de la Cigogne vue depuis la rue de Flandre

La rue Montagne des Aveugles en direction de la rue du Marché au Bois

Ensemble de 59 aquarelles de Bruxelles

La rue Terarken

La rue Ravenstein vue vers la rue Terarken

La pompe de la rue Ravenstein

La rue Notre-Dame en direction de la Montagne de la Cour

La rue Notre-Dame en direction de la rue Terarken

La rue des Trois Têtes

L'impasse Saint-Roch

L'impasse Saint-Roch

La rue de la Clé

L'impasse du Roulier, rue de Flandre

Vue intérieure de l’impasse du Roulier, rue de Flandre

La rue Montagne de la Cour vue de la rue de la Madeleine

La rue des Sols en direction du Cantersteen

La rue d'Alost

La rue du Bummel

Le portail d’entrée de la rue de la Cigogne, rue du Rempart des Moines

La rue d'Amsterdam et le bâtiment des douanes

La rue des Moutons à Molenbeek

La rue du Pays de Liège

La rue du Rempart des Moines

La rue du Temple

La rue du Faucon

La rue des Minimes

L'impasse du Navire

L’église Saint-Nicolas et la Petite rue au Beurre

La rue de l'Étuve

Le coin de la rue de la Grande Île et de la rue de l’Éclipse

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Exposition

Bruxelles Jadis , 21 octobre 1994 — 06 novembre 1994

Lieu de création

Bruxelles

Inscriptions

"J. Carabain" (coin inférieur droit )

Dimensions

hauteur 40 cm — largeur 57.6 cm (feuille)
hauteur 29.9 cm — largeur 46 cm

Numéro d'inventaire

L.1897.15

Identifiant Urban

51953
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Description

"La rue Notre-Dame du Sommeil est une ancienne rue longue et étroite au tracé courbe qui longeait depuis le XVIIIe siècle les jardins du couvent des chartreux démoli en 1783. Son nom original était d’ailleurs « Jardin des chartreux ». La dénomination actuelle fait référence à une chapelle champêtre dédiée à la Sainte Vierge. Elle relie la place du Jardin-aux-fleurs au boulevard Barthélémy. Avant la création de cette place en 1955, elle commençait au croisement de la rue des Chartreux et de la rue des Fabriques.

La rue Vandenbranden plus récente, fut tracée vers 1840 dans le cadre de l’assainissement du quartier du Bummel. Elle porte le nom du propriétaire du terrain dans lequel elle a été aménagée. Au début, elle allait de la rue du Pène à la rue des Savonniers, mieux connue comme rue du Coin du Diable, qui était à l’origine une impasse très peuplée. Depuis l’annexion de cette dernière en 1873, elle donne dans la rue Notre-Dame du Sommeil. Ç’est ce point de vue que Carabain a représenté.

Le Coin du Diable s’était développé dans la deuxième moitié du XIXe siècle en un quartier très populaire comptant différents bâtiments industriels, dont plusieurs brasseries, et de nombreuses impasses. L’aquarelle montre l’entrée de deux d’entre elles : à gauche, on voit l’ouverture haute et rectangulaire donnant accès à l’impasse des Marchands et à droite, entre deux maisons, l’accès à l’impasse du Sorbier ou impasse Meskens. En 1897, les débits de boissons ne manquaient pas. Il y en avait un à côté de l’entrée de l’impasse du Sorbier, et aussi au n° 75 dans la dernière maison de la rue Vandenbranden, dont la façade latérale était garnie d’une potale dédiée à Saint-Roch. Cette maison de coin à l’allure particulière abrita au cours du temps d’autres petits commerces. Dans les années 1920-1930, il y avait un magasin et dans les années 1940, une « friture », « Chez Thérèse ». L’autre côté de la rue est occupé par une rangée de maisons mitoyennes ouvrières dont les conditions de vie étaient probablement aussi mauvaises que dans les impasses voisines.

L’assainissement du quartier commença au début du XXe siècle par la démolition d’une série d’impasses, mais il resta vivant et populeux jusqu’au milieu des années 1950 quand commença la vague de démolitions. Un demi siècle plus tard, le quartier offrait un aspect de désolation. Actuellement, une partie des terrains vagues a été occupée par de nouveaux complexes d’habitations et d’entreprises et est tout à fait rénovée. Ç’est aussi le cas des bâtiments industriels qui caractérisent encore toujours l’aspect de la rue. Certains ont reçu une nouvelle affectation : ainsi les ateliers du Kaaitheater ont trouvé refuge dans un immeuble dont on voit la haute cheminée sur l’aquarelle.1"

Sources

1TER ASSATOUROFF, Corinne, VREBOS, MartineDEKNOP, Anne, GAUTHIER, Catherine. Bruxelles à l'aquarelle : Instantanés 1894-1897, Jacques CarabainBruxelles : Musée de la Ville de Bruxelles, 2010, p. 106-109. (Fontes Bruxellæ ; 5). 

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