L’angle de la rue Notre-Dame du Sommeil et de la rue Vandenbranden
Jacques Carabain
Emplacement
Datation
Type d'objet
Ensemble
L'ancien entrepôt vu de la rue de l'Ophem
La rue Montagne de la Cour vue en direction du bas de la ville
La rue des Sols en direction de la rue Terarken
L’entrée de l’impasse de la Pervenche et de l’Enfer
L'impasse de l'Enfer
L'impasse de la Pervenche
Le couloir sud de l’impasse de la Perle-d’amour
Le couloir nord de l’impasse de la Perle-d’amour
La cour de l’impasse de la Perle-d’amour
L'ancien entrepôt vu du quai du Commerce
L’impasse du Laboureur
Le bassin du Commerce
Le bassin du Commerce
La Place du Grand Sablon et la fontaine
L’impasse Saint-Jacques
Le premier couloir latéral de l’impasse Saint-Jacques
La rue du Chien Marin
La rue des Minimes près de l’ancien hôpital militaire
L’église Notre-Dame de Bon-Secours depuis la rue des Grands Carmes
L’angle de la rue Notre-Dame du Sommeil et de la rue Vandenbranden
La rue d'Isabelle
La rue Villa-Hermosa
L'impasse de l'Arc-en-ciel
La deuxième entrée de l’impasse de l’Ormeau
L'entrée de l'impasse de l'Ormeau
L'intérieur de l'impasse de l'Ormeau
La rue Ravenstein, vers la rue Montagne de la Cour
L'impasse Saint-Roch
L'impasse Saint-Roch
La rue de la Cigogne vue depuis la rue de Flandre
La rue Montagne des Aveugles en direction de la rue du Marché au Bois
Ensemble de 59 aquarelles de Bruxelles
La rue Terarken
La rue Ravenstein vue vers la rue Terarken
La pompe de la rue Ravenstein
La rue Notre-Dame en direction de la Montagne de la Cour
La rue Notre-Dame en direction de la rue Terarken
La rue des Trois Têtes
L'impasse Saint-Roch
L'impasse Saint-Roch
La rue de la Clé
L'impasse du Roulier, rue de Flandre
Vue intérieure de l’impasse du Roulier, rue de Flandre
La rue Montagne de la Cour vue de la rue de la Madeleine
La rue des Sols en direction du Cantersteen
La rue d'Alost
La rue du Bummel
Le portail d’entrée de la rue de la Cigogne, rue du Rempart des Moines
La rue d'Amsterdam et le bâtiment des douanes
La rue des Moutons à Molenbeek
La rue du Pays de Liège
La rue du Rempart des Moines
La rue du Temple
La rue du Faucon
La rue des Minimes
L'impasse du Navire
L’église Saint-Nicolas et la Petite rue au Beurre
La rue de l'Étuve
Le coin de la rue de la Grande Île et de la rue de l’Éclipse
Matériaux
Techniques
Exposition
Lieu de création
Inscriptions
Dimensions
hauteur 29.9 cm — largeur 46 cm
Numéro d'inventaire
Identifiant Urban
Description
La rue Vandenbranden
plus récente, fut tracée vers 1840 dans le cadre de l’assainissement du
quartier du Bummel. Elle porte le nom du propriétaire du terrain dans lequel
elle a été aménagée. Au début, elle allait de la rue du Pène à la rue des
Savonniers, mieux connue comme rue du Coin du Diable, qui était à l’origine une
impasse très peuplée. Depuis l’annexion de cette dernière en 1873, elle donne
dans la rue Notre-Dame du Sommeil. Ç’est ce point de vue que Carabain a
représenté.
Le Coin du Diable s’était développé dans la deuxième moitié du XIXe siècle en un quartier très populaire comptant différents bâtiments industriels, dont plusieurs brasseries, et de nombreuses impasses. L’aquarelle montre l’entrée de deux d’entre elles : à gauche, on voit l’ouverture haute et rectangulaire donnant accès à l’impasse des Marchands et à droite, entre deux maisons, l’accès à l’impasse du Sorbier ou impasse Meskens. En 1897, les débits de boissons ne manquaient pas. Il y en avait un à côté de l’entrée de l’impasse du Sorbier, et aussi au n° 75 dans la dernière maison de la rue Vandenbranden, dont la façade latérale était garnie d’une potale dédiée à Saint-Roch. Cette maison de coin à l’allure particulière abrita au cours du temps d’autres petits commerces. Dans les années 1920-1930, il y avait un magasin et dans les années 1940, une « friture », « Chez Thérèse ». L’autre côté de la rue est occupé par une rangée de maisons mitoyennes ouvrières dont les conditions de vie étaient probablement aussi mauvaises que dans les impasses voisines.
L’assainissement du quartier commença au début du XXe siècle par la démolition d’une série d’impasses, mais il resta vivant et populeux jusqu’au milieu des années 1950 quand commença la vague de démolitions. Un demi siècle plus tard, le quartier offrait un aspect de désolation. Actuellement, une partie des terrains vagues a été occupée par de nouveaux complexes d’habitations et d’entreprises et est tout à fait rénovée. Ç’est aussi le cas des bâtiments industriels qui caractérisent encore toujours l’aspect de la rue. Certains ont reçu une nouvelle affectation : ainsi les ateliers du Kaaitheater ont trouvé refuge dans un immeuble dont on voit la haute cheminée sur l’aquarelle.1"
Sources
1TER ASSATOUROFF, Corinne, VREBOS, Martine, DEKNOP, Anne, GAUTHIER, Catherine. Bruxelles à l'aquarelle : Instantanés 1894-1897, Jacques Carabain. Bruxelles : Musée de la Ville de Bruxelles, 2010,
p. 106-109. (Fontes Bruxellæ ; 5).
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