Emplacement
Datation
Type d'objet
Ensemble
L'ancien entrepôt vu de la rue de l'Ophem
La rue Montagne de la Cour vue en direction du bas de la ville
La rue des Sols en direction de la rue Terarken
L’entrée de l’impasse de la Pervenche et de l’Enfer
L'impasse de l'Enfer
L'impasse de la Pervenche
Le couloir sud de l’impasse de la Perle-d’amour
Le couloir nord de l’impasse de la Perle-d’amour
La cour de l’impasse de la Perle-d’amour
L'ancien entrepôt vu du quai du Commerce
L’impasse du Laboureur
Le bassin du Commerce
Le bassin du Commerce
La Place du Grand Sablon et la fontaine
L’impasse Saint-Jacques
Le premier couloir latéral de l’impasse Saint-Jacques
La rue du Chien Marin
La rue des Minimes près de l’ancien hôpital militaire
L’église Notre-Dame de Bon-Secours depuis la rue des Grands Carmes
L’angle de la rue Notre-Dame du Sommeil et de la rue Vandenbranden
La rue d'Isabelle
La rue Villa-Hermosa
L'impasse de l'Arc-en-ciel
La deuxième entrée de l’impasse de l’Ormeau
L'entrée de l'impasse de l'Ormeau
L'intérieur de l'impasse de l'Ormeau
La rue Ravenstein, vers la rue Montagne de la Cour
L'impasse Saint-Roch
L'impasse Saint-Roch
La rue de la Cigogne vue depuis la rue de Flandre
La rue Montagne des Aveugles en direction de la rue du Marché au Bois
Ensemble de 59 aquarelles de Bruxelles
La rue Terarken
La rue Ravenstein vue vers la rue Terarken
La pompe de la rue Ravenstein
La rue Notre-Dame en direction de la Montagne de la Cour
La rue Notre-Dame en direction de la rue Terarken
La rue des Trois Têtes
L'impasse Saint-Roch
L'impasse Saint-Roch
La rue de la Clé
L'impasse du Roulier, rue de Flandre
Vue intérieure de l’impasse du Roulier, rue de Flandre
La rue Montagne de la Cour vue de la rue de la Madeleine
La rue des Sols en direction du Cantersteen
La rue d'Alost
La rue du Bummel
Le portail d’entrée de la rue de la Cigogne, rue du Rempart des Moines
La rue d'Amsterdam et le bâtiment des douanes
La rue des Moutons à Molenbeek
La rue du Pays de Liège
La rue du Rempart des Moines
La rue du Temple
La rue du Faucon
La rue des Minimes
L'impasse du Navire
L’église Saint-Nicolas et la Petite rue au Beurre
La rue de l'Étuve
Le coin de la rue de la Grande Île et de la rue de l’Éclipse
Matériaux
Techniques
Exposition
Lieu de création
Inscriptions
Dimensions
hauteur 46 cm — largeur 34.3 cm (papier)
Numéro d'inventaire
Identifiant Urban
Description
"Second « Escalier des Juifs », la rue Ravenstein descendait de la Montagne de la Cour vers la rue Terarken. Cette rue encore existante n’a plus le même tracé. La dénomination qu’elle reçut en 1851 est un souvenir de la famille de Cleve-Ravenstein qui y habitait jadis. Avant cela et depuis le XVIIe siècle, on la nommait rue Saint Laurent, d’après une auberge qui s’y trouvait. Aux XIVe et XVe siècles, c’était la ruelle Meldert ou encore la Montagne des Juifs.
En 1894, la première partie de la rue comptait encore de hautes maisons aux façades moulurées de style classique ou néoclassique enduites de blanc, certaines mêmes avaient des parements en pierre. Il y a plusieurs cafés, un serrurier, un cordonnier, un ramoneur, un tondeur de chiens et quelques ouvriers. Le n° 10 est occupé par une manufacture de gants, comme l’indique l’enseigne. Cette entreprise familiale, reprise par E. Van Thielen à son père, lithographe à l’origine, avait commencé la fabrication de gants en 1865.
La deuxième partie de
la rue est occupée par des bâtiments qui semblent beaucoup plus anciens. La
maison de style gothique tardif au n° 9, avec son étage en encorbellement, date
du XVIe siècle. Sa propriétaire introduira en 1895 une demande de
permis de bâtir pour la restaurer. A côté, se trouve la grande maison d’Adolphe
de Cleve et de son fils Philippe, seigneurs de Ravenstein, qui avaient acquis à
la fin du XIVe siècle l’Hôtel Van Meldert et les propriétés
avoisinantes. Ils firent de ces bâtiments un ensemble qui comprenait, d’une
part, l’Hôtel Ravenstein, que l’on nommait la synagogue, spacieuse habitation
située en face, et, d’autre part, une maison avec des écuries dans la rue
Terarken. Lorsque Carabain a réalisé cette aquarelle, le siège de la Société
royale d’Archéologie de Bruxelles était
établi dans le bâtiment principal. De l’autre côté de la rue, là où se trouve
le complexe de la Synagogue, l’enseigne du marchand de charbon J. Labby est
accrochée au-dessus d’un porche contré en pierre bleue. Ce porche et la niche
voisine de même style, où une femme pompe de l’eau, font partie d’une façade
qui fut rabaissée. Une école privée est installée dans le bâtiment voisin,
connu sous le nom d’hôtel Dupuich.
Parmi les personnages
qui peuplent la rue, on remarquera la laitière qui transporte sa marchandise au
moyen d’une charrette tirée par un chien. Des femmes originaires des campagnes
voisines faisaient leur tournée quotidienne dans la ville et faisaient jadis
partie des figures familières à Bruxelles." (1)
Sources
(1) TER ASSATOUROFF, Corinne, VREBOS, Martine, DEKNOP, Anne, GAUTHIER,
Catherine. Bruxelles à l'aquarelle : Instantanés 1894-1897, Jacques
Carabain. Bruxelles : Musée de la Ville de Bruxelles, 2010, p.
148-149. (Fontes Bruxellae, n°5).
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