Emplacement

Maison du Roi, Réserves

Datation

1894

Type d'objet

Ensemble

59 aquarelles de Bruxelles par Carabain

Le bassin du Commerce

La Place du Grand Sablon et la fontaine

L’impasse Saint-Jacques

Le premier couloir latéral de l’impasse Saint-Jacques

La rue du Chien Marin

La rue des Minimes près de l’ancien hôpital militaire

L’église Notre-Dame de Bon-Secours depuis la rue des Grands Carmes

L’angle de la rue Notre-Dame du Sommeil et de la rue Vandenbranden

La rue d'Isabelle

La rue Villa-Hermosa

L'impasse de l'Arc-en-ciel

La deuxième entrée de l’impasse de l’Ormeau

L'entrée de l'impasse de l'Ormeau

L'intérieur de l'impasse de l'Ormeau

La rue Ravenstein, vers la rue Montagne de la Cour

L'impasse Saint-Roch

L'impasse Saint-Roch

La rue de la Cigogne vue depuis la rue de Flandre

La rue Montagne des Aveugles en direction de la rue du Marché au Bois

Ensemble de 59 aquarelles de Bruxelles

La rue Terarken

La rue Ravenstein vue vers la rue Terarken

La pompe de la rue Ravenstein

La rue Notre-Dame en direction de la Montagne de la Cour

La rue Notre-Dame en direction de la rue Terarken

La rue des Trois Têtes

L'impasse Saint-Roch

L'impasse Saint-Roch

La rue de la Clé

L'impasse du Roulier, rue de Flandre

Vue intérieure de l’impasse du Roulier, rue de Flandre

La rue Montagne de la Cour vue de la rue de la Madeleine

La rue des Sols en direction du Cantersteen

La rue d'Alost

La rue du Bummel

Le portail d’entrée de la rue de la Cigogne, rue du Rempart des Moines

La rue d'Amsterdam et le bâtiment des douanes

La rue des Moutons à Molenbeek

La rue du Pays de Liège

La rue du Rempart des Moines

La rue du Temple

La rue du Faucon

La rue des Minimes

L'impasse du Navire

L’église Saint-Nicolas et la Petite rue au Beurre

La rue de l'Étuve

Le coin de la rue de la Grande Île et de la rue de l’Éclipse

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Exposition

L'Université libre de Bruxelles au temps des Crocodiles, 01 janvier 1995 — 31 décembre 1995
Bruxelles Jadis , 21 octobre 1994 — 06 novembre 1994

Lieu de création

Bruxelles

Inscriptions

"J Carabain" (signature, en bas à droite )

Dimensions

hauteur 43.9 cm — largeur 31.8 cm
hauteur 46 cm — largeur 34.3 cm (papier)

Numéro d'inventaire

L.1894.4

Identifiant Urban

46800
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Description

"Second « Escalier des Juifs », la rue Ravenstein descendait de la Montagne de la Cour vers la rue Terarken. Cette rue encore existante n’a plus le même tracé. La dénomination qu’elle reçut en 1851 est un souvenir de la famille de Cleve-Ravenstein qui y habitait jadis. Avant cela et depuis le XVIIe siècle, on la nommait rue Saint Laurent, d’après une auberge qui s’y trouvait. Aux XIVe et XVe siècles, c’était la ruelle Meldert ou encore la Montagne des Juifs.

En 1894, la première partie de la rue comptait encore de hautes maisons aux façades moulurées de style classique ou néoclassique enduites de blanc, certaines mêmes avaient des parements en pierre. Il y a plusieurs cafés, un serrurier, un cordonnier, un ramoneur, un tondeur de chiens et quelques ouvriers. Le n° 10 est occupé par une manufacture de gants, comme l’indique l’enseigne. Cette entreprise familiale, reprise par E. Van Thielen à son père, lithographe à l’origine, avait commencé la fabrication de gants en 1865. 

La deuxième partie de la rue est occupée par des bâtiments qui semblent beaucoup plus anciens. La maison de style gothique tardif au n° 9, avec son étage en encorbellement, date du XVIe siècle. Sa propriétaire introduira en 1895 une demande de permis de bâtir pour la restaurer. A côté, se trouve la grande maison d’Adolphe de Cleve et de son fils Philippe, seigneurs de Ravenstein, qui avaient acquis à la fin du XIVe siècle l’Hôtel Van Meldert et les propriétés avoisinantes. Ils firent de ces bâtiments un ensemble qui comprenait, d’une part, l’Hôtel Ravenstein, que l’on nommait la synagogue, spacieuse habitation située en face, et, d’autre part, une maison avec des écuries dans la rue Terarken. Lorsque Carabain a réalisé cette aquarelle, le siège de la Société royale d’Archéologie de Bruxelles était établi dans le bâtiment principal. De l’autre côté de la rue, là où se trouve le complexe de la Synagogue, l’enseigne du marchand de charbon J. Labby est accrochée au-dessus d’un porche contré en pierre bleue. Ce porche et la niche voisine de même style, où une femme pompe de l’eau, font partie d’une façade qui fut rabaissée. Une école privée est installée dans le bâtiment voisin, connu sous le nom d’hôtel Dupuich.

Parmi les personnages qui peuplent la rue, on remarquera la laitière qui transporte sa marchandise au moyen d’une charrette tirée par un chien. Des femmes originaires des campagnes voisines faisaient leur tournée quotidienne dans la ville et faisaient jadis partie des figures familières à Bruxelles." (1)

Sources

(1) TER ASSATOUROFF, Corinne, VREBOS, Martine, DEKNOP, Anne, GAUTHIER, Catherine. Bruxelles à l'aquarelle : Instantanés 1894-1897, Jacques Carabain. Bruxelles : Musée de la Ville de Bruxelles, 2010, p. 148-149. (Fontes Bruxellae, n°5).

Crédits

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